Salutation mes amis.
Approchez-vous donc près du feu, à mes cotés. Peut-être que s’y vous écoutez attentivement je vous conterais mon histoire …
C’était une très belle journée ensoleillée, et partout la chaleur s’étalait sur le pays. Dans la forêt d’Elwynn, on eu crut voir les arbres danser autour des buissons, les buissons danser autour des arbres … A l’Abbaye de Northshire, aucun nuage ne parsemait le ciel qui était bleu ; bleu azure. A voir la nature si resplendissante et les âmes si vivantes, tous se disaient que cette si belle journée n’eu pu faire le malheur d’autrui. On se trompait, malheureusement. Près du potager, une femme, un tas de tissus bleu dans les mains, hurlait, encerclée par des êtres mesquins, qui portaient tous un masque rouge. Elle n’hurlait pas de joie. Elle hurlait de peur. Elle hurlait de toute sa rage contre les hommes qui s’approchaient en riant aux éclats.
- Faut pas avoir peur m’dame !
Pour toute réponse, la femme recula. Mais elle ne pu plus reculer lorsque qu’elle se trouva tout au bord de la rivière. Elle comprit que tout était finit pour elle et pour son tas de tissus qu’elle serait contre sa poitrine. On la fit trébucher, et elle s’étala dans la rivière, en laissant par mégarde glisser le tas de tissus qui s’échoua sur l’autre rive. Et c’est sous les éclats de rire que sa vie prit fin. Des rires glacés, des rires qu’elle maudissait. Elle était morte dignement, pas en suppliant ses agresseurs de l’épargner, mais débout, en se défendant avec tout ce qu’elle trouvait.
Le soleil se couchait, et à l’Abbaye on préparait le dîner. Une bonne odeur d’épices et de viande crue flottait dans l’air. Mais dans la cave à vin, on parlait, et on parlait très sérieusement.
- Vous dîtes que vous l’avez trouvée sur la rive droite de la rivière, alors que vous cherchiez de l’eau ? Interrogea un homme vêtu en mauve des pieds à la tête.
- Oui, maître, confirma Frère Paxon au plus réputé des mages de la forêt d’Elwynn.
- Et vous avez tout d’abord pensé que c’était un simple tas de tissus bleu ?
- Oui, maître. Puis je l’ai pris dans mes mains, et j’ai compris alors …
- Que c’était en fait un enfant, je sais.
- Mais, maître, qu’allons nous en faire ? Demanda Frère Paxon.
- Nous allons bien évidement l’élever ! Je vais l’élever. Je lui apprendrais la magie. Elle sera mon disciple et je serais son maître.
- Bien, vous avez raison, maître.
Les années passèrent, et le Maître mage éleva l’enfant. Il la prénomma Melya. Melya l’aidait dans ses taches, et elle occupait un poste à la bibliothèque de l’Abbaye. A l’âge de ses dix-sept ans, alors qu’elle était enfin majeure, on lui confia un sac de voyage et on lui déclara qu’elle était de libre de prendre sa propre décision. Partir de l’Abbaye pour se rendre à Darkshore et tenter de retrouver une sa tante, ou rester vivre à Northshire ?
- Alors, tu as choisi ma fille ?
- Oui maître, je veux … Je veux voyager.
- Bien. Alors si tes pas te rendent à Darkshore, tu donneras cela à l’aubergiste, tu veux ?
- Oui …
Le Maître mage donna un petit colis rond à Melya qui le rangea dans son sac de voyage, avec ses bouteilles d’eau et ses muffins.
Depuis, elle vit dans une auberge à Stormwind où elle pratique la couture et ou elle s’entraîne régulièrement afin de développer ses talents de mage et d’être enfin apte à partir pour Darkshore …
HRP
Je joue donc le personnage Melya, qui s’avère être une humaine.
J’en suis actuellement à mon dixième niveau, mais j’essaye de monter relativement vite.
Je pratique le métier de couturière.
Je souhaiterais rejoindre les rangs de la Rose d'or.
J’ai lu et j’approuve la charte de la guilde.